lundi 20 décembre 2010

Plus c'est gros, mieux ça passe... Sur l'existence du père Noël et autres croyances collectives


Via Xavier Molénat qui se lache en ce moment sur Twitter (tentez le hashtag #LeNoelDesSciencesHumaines pour voir) : un article de Nicolas Journet publié dans le Sciences Humaines de mars 2010, c'est-à-dire quand cette revue n'avait encore que 19 ans.


Pourquoi nous ne croyons plus au père Noël.

Allez lire l'article et revenez nous dire si c'est plutôt la dissonance, l'incohérence ou la concurrence qui vous ont permis d'accéder à la vérité suprême : non le Père Noël n'existe pas (et pourtant il est important).

Personnellement, c'est la concurrence. Je me souviendrais toute ma vie de Clément, mon meilleur ami de l'école primaire, celui qui m'a ouvert les yeux à la récré, un matin de Novembre, je venais de fêter mon cinquième de quart de siècle.

J'étais bien trop jeune pour être confronté à cette vérité crue, de ces vérités qui vous font grandir d'un coup. "Mais le Père Noël, c'est les parents". Il a bien fallu me rendre à l'évidence. Après quelques minces recherches, j'ai découvert l'emplacement stratégique : c'était dans l'armoire de la salle de bain que mes parents avaient caché le train électrique de mes rêves cette année là.

1 commentaire:

Thomas a dit…

Pour l'anecdote, un cousin m'avait raconté qu'il avait fait des calculs avec sa mère pour savoir si le père noël existait ou non mais il ne voulait pas me donner leurs conclusions.

J'ai demandé à ma mère de faire de même. A ma grande surprise, il n'était pas possible de construire une fonction d'utilité qui satisfasse les contraintes d'existence du père noël.

Non, ma mère m'a simplement appris la vérité.