jeudi 29 janvier 2009

Sarkozy, le pouvoir et la série ES

Jour de grève dans le pays et notre Président Nicolas Sarkozy est au centre de bien des articles, aux sujets forts différents, dans des médias que l'on ne peut soupçonner de faire dans l'anti-sarkozysme.

1) "Charité bien ordonnée commence par soi-même", occupons de nos propres défauts. La série ES est une "blague" pour le Président.

Lemonde.fr : La filière économique ES ? "Une blague", pour M. Sarkozy

Le Président a voulu tacler l'hégémonie de la filière S ("la voie royale"), en s'en prenant à la filière ES. Tactique pour le moins curieuse.

La réponse des professeurs de Sciences Économiques et Sociales ne s'est pas fait attendre.

APSES : Non, Monsieur le Président, la série Economique et Sociale n’est pas une « blague ».

2) Dans le journal le Figaro, on apprend que le préfet de la Manche est démis de ses fonctions, direction le placard. La raison ? Nicolas Sarkozy n'a pas apprécié son déplacement à Saint-Lô le 12 janvier dernier, trop mouvementé à son goût. La nomination d'un préfet relève du Conseil des Ministres, le Prince aura du attendre 16 jours pour pouvoir concrétiser son caprice.

Le Figaro : Un préfet muté après une visite présidentielle chahutée

3) Dans le magazine Capital on apprend que la femme de Raymond Soubie, conseiller aux questions sociales de Nicolas Sarkozy, détient maintenant 70% de l'AEF, agence de presse spécialisée éducation, enseignement supérieur et formation professionnelle. Quelle signe faut-il y voir ? Nicolas Sarkozy étend-il son pouvoir sur les groupes de presse ? Raymond Soubie prépare-t-il sa reconversion ?

Capital.fr : La femme de Raymond Soubie prend la tête d’une agence de presse spécialisée sur l’éducation et le social

Pour terminer, une fois n'est pas coutûme, un petit dessin de l'excellent Martin Vidberg

Le blog de Martin Vidberg : l'actu en patates

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mercredi 28 janvier 2009

De l’ambition pour la réforme des lycées

Vous vous sentez concerné par l'avenir de l'enseignement secondaire en France, et plus particulièrement par l'avenir du lycée ? Alors je vous conseille d'aller faire un tour régulièrement sur ce blog :

De l'ambition pour la réforme des lycées

20 organisations s'engagent dans la voie de la proposition. Et qu'on ne vienne pas nous dire que les profs ne sont qu'une corporation conservatrice et rétive à tout changement.

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samedi 24 janvier 2009

6 livres

Encore une chaîne, et pour une fois elle ne vient pas de Denis C, mais du Global Sociology Blog, ça c'est la classe (Denis aussi c'est la classe ! mais le GSB, c'est la classe internationale !!).

Alors si j'ai bien compris, il faut citer les 6 bouquins qui me représentent le mieux. Pas facile. Représenter... 6 conseils de lecture, passe encore, mais représenter... Bon, tentons l'expérience, avec des livres au sens large. On va la faire chronologique, ce sera plus facile. En fait, avant de commencer la liste de livres, il faut parler de mes débuts de lecteur. Je citerais bien la station service du bourg de mon enfance. Elle n'existe plus. Mais je me souviens que, alors que j'étais en grande section de maternelle, on devait être au mois d'octobre novembre, j'ai lu mon premier mot. C'était "Super". Sur la pompe, à la station service. Mes parents avaient une 504 bleu turquoise. Ca c'est de l'info, du pipole, ça va buzzer sur le ouaib, c'est sur.

I. Le petit Nicolas, Sempé & Goscinny, ben oui... Je les ai tous lu, tous adorés. Nicolas avec Alceste son meilleur ami, toujours prêt à faire des bêtises dans le terrain vague, et puis Eudes, le costaud, celui qui tape avant de poser les questions quand ils jouent aux gendarmes et aux voleurs. Souvenirs, souvenirs...

II. Comme un certain Fr., je citerais un Zola, dans la série des Rougon-Macquart, probablement Pot-Bouille parce que c'est celui que j'avais étudié en Première pour le bac de français, donc c'est un des livres que j'ai le mieux lu. 1) je lis très mal, je lis que l'intro, puis je saute des pages, je reviens en arrière, je vais pas jusqu'au bout, etc... et 2) je lis très lentement. En ce moment je suis dans Moby Dick, autant vous dire que j'en ai pour 6 mois.

III. Questions de sociologie, Pierre Bourdieu et Le guide de l'enquête de terrain, Stéphane Beaud et Florence Weber. Rencontre avec la sociologie, la discipline scientifique. Du lycée et de mon passage par la filière ES je ne garde essentiellement que des souvenirs d'économie. La vraie claque, c'est à l'université. Je passe mes premiers partiels le jour de la mort de Pierre Bourdieu. Première année, l'extase, je comprends les rouages de la société, le trip Néo dans la matrice. Deuxième année, deuxième effet kisscool, "désenchanteur" et parfois déprimant. Troisième année les choses sérieuses commencent, la sociologie sera ma passion. En plus de S. Beaud j'aurai pu citer Bernard Lehman, Christophe Lamoureux, Christian Vogels, Rémy Le Saout. Il y a des profs qu'on oublie pas.

IV. Aide-mémoire Economie, Beitone et alii et 100 fiches pour comprendre les sciences économiques, Montoussé et alii. Ca ce sont les restes du Capes. J'en ai lu bien d'autres, des livres, des polys, des articles, des cours. Mais ces deux là, je crois que je les ai eu sur moi en permanence pendant 10 mois, nuit et jour.

V. L'esprit de l'athéisme : introduction à une spiritualité sans Dieu, André Comte-Sponville. Un jour je parlerai de religion sur ce blog...

VI. L'hiver de la démocratie, Guy Hermet. Dans le grand ordre de choses sur lesquelles porte mon intérêt, après la sociologie, vient la science politique. Je pense que ce bouquin d'Hermet a été le meilleur que j'ai lu en 2007 (Avec L. Chauvel et ses classes moyennes qui dérivent entre Stockholm et Buenos Aires).

Si j'avais eu un septième choix à faire, j'aurais probablement cité un bouquin de Luis Sepulveda que je viens de découvrir grâce à un ami Chilien. Il y a un an j'étais en train de crapahuter sur les glaciers de patagonie, côté argentin. Sepulveda m'a permis de traverser la frontière pour faire faire un tour à mon imagination du côté chilien. Et parvenir à faire voyager les gens sans les sortir de leur fauteuil de lecteur, c'est déjà pas mal.

Vont avoir le droit de se plier à ce petit exercice :
- Nicolas, le prof à l'accent si agréable !
- J'aurai aimé que Rémi, Renaud et Marjorie le fasse mais je ne suis pas sûr que la ligne éditoriale de leurs sites respectifs le leur permette.
- Ajoutons Alexandre et Stéphane, et nous sommes à 6 !

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vendredi 23 janvier 2009

à propos des bonus des banquiers

Je signale un article intéressant de Martine Orange sur Mediapart, Les vrais faux sacrifices des banquiers français.

En substance, la journaliste explique que ça mange pas de pain de refuser ses bonus quand (a) on en touche pas de toutes façons ou (b) quand ils sont indexés sur les résultats de l'entreprise, vue la calamiteuse année 2008. Et surtout, pendant qu'on parle de la part variable de leur rémunération, on parle pas des stocks-options, qui pour le coup valent le coût de refuser le bonus.

Ca me permet de rappeler ce qu'est une stock-option, une option d'achat d'action en bon français. En clair, on donne à un dirigeant le droit d'acheter un certain nombre d'actions de son entreprise dans 2 ans (c'est un exemple) au prix actuel du marché. Il ne débourse rien maintenant, mais pourra acheter au prix de 2009 et revendre dans la foulée ses actions au prix de 2011, engrangeant directement une plus-value si le cours de l'action a monté entre temps. C'est une incitation à tout faire pour provoquer une hausse de la valeur de l'action.

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mercredi 21 janvier 2009

Les femmes plus durement touchées par la crise

Via le Global Sociology Blog on apprend qu'outre-manche une enquête révèle que les femmes sont plus touchées que les hommes par la crise économique. Principale raison : cette crise affecte non seulement des secteurs où l'emploi masculin est très développé (industrie, construction) mais aussi et surtout des secteurs très féminisés (vente au détail, hôtellerie-restauration).

C'est à lire ici : Gee… What a Surprise! Women More Affected By Economic Hard Times

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mardi 13 janvier 2009

L'esperance de vie ne progresse plus

Il y a un an presque jour pour jour je commentais le bilan démographique de la France pour l'année 2007. L'avantage du blog, c'est qu'il se souvient à votre place de ce que vous pouviez raconter un an auparavant. Il y a un an on imaginait que la France allait franchir la barre des 64 millions d'habitant. Et la prévision s'est réalisée. Par contre, on n'imaginait pas que l'espérance de vie allait s'arrêter de progresser dans notre pays, et ça, c'est la grande nouvelle du jour.

Pour la première fois depuis bien longtemps, l'espérance de vie des Français ne progresse plus. Pour être précis, il progresse de 0.1 an pour les hommes et de -0.1 pour les femmes. En clair, un enfant qui naît aujourd'hui, si on imagine qu'il bénéficie de l'espérance de vie moyenne mesurée à chaque âge actuellement, vivra en moyenne 77,5 années si c'est un garçons et 84,3 si c'est une fille. Cette stagnation s'explique par un taux de mortalité des enfants de moins de 1 an qui ne diminue plus en France depuis trois ans (Sur 1000 enfants de moins de un an en 2008, 3.8 décèdent). Nous ne parvenons plus à faire diminuer la mortalité infantile comme c'était le cas auparavant.

Cette évolution a forcément un écho sur le débat autour du système de retraite en France. Les projections de population d'ici à 2050 prévoyaient une augmentation continue de l'espérance de vie (voir ici par exemple). Ainsi les dernières projections centrales envisageaient 89 ans d'espérance de vie à la naissance pour les femmes en 2050, et même les hypothèses basses tablaient sur une augmentation constante entre 2005 et 2050... C'était d'ailleurs un argument fort des politiques (et des économistes) en faveur de l'augmentation de l'âge de départ à la retraite à taux plein : une augmentation de l'espérance de vie a pour conséquence "d'aggraver" le ratio actifs/inactifs, de sorte qu'une part toujours plus faible d'actifs contribue à la rémunération d'une part toujours plus grande d'inactifs. Les choses n'ont pas l'air de se passer comme prévues...


Intéressés par le sujet ? Pour aller plus loin, dans la blogosphère économique je vous conseille la série de billets qu'Antoine Bozio a consacré à ce sujet chez Ecopublix. Et autre spécialiste de la question des retraites, Arnaud Parienty, du côté des blogs d'Alternatives Economiques.

Source :
Bilan démographique 2008 : plus d'enfants de plus en plus tard, Insee Première n°1220, janvier 2009

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mercredi 7 janvier 2009

Homogamie sociale et inégalités

Le dernier numéro d'INSEE Première est consacré à une étude sur les inégalités de conditions de vie des enfants de couples et de familles monoparentales. Cette étude a été réalisée à partir des résultats de la campagne de recensement 2004-2007. Je rappelle ici que le recensement ne se fait plus en une fois tous les 7-8 ans, mais il est réalisé partiellement tous les ans (pour en savoir plus) de sorte que 9 à 10 millions de français sont recensés chaque année.

Au milieu d'une foule de renseignements très intéressants, un paragraphe a retenu mon attention plus que les autres. Il fait le lien entre l'homogamie sociale, c'est à dire le fait de "choisir" son conjoint dans la même catégorie sociale que soi, phénomène très important en France comme ailleurs, et reproduction des inégalités sociales. Les individus diplômés ont une forte probabilité de se retrouver en couple avec un individu diplômé, et inversement les individus non diplômés ont tendance à se retrouver ensemble. Or on sait que la réussite scolaire des enfants est corrélée avec le niveau de diplôme des parents et plus largement l'origine sociale (je ne rentre pas ici dans le débat sur les causes de la réussite différenciée des enfants de cadres et d'ouvriers : capital culturel et/ou stratégies individuelles des familles). Les avantages ou les désavantages se cumulent pour les enfants de ces couples : deux parents diplômés ou deux parents non diplômés, ce n'est pas la même chose. Attention à ne pas avoir une vision totalement déterministe de la chose : ce n'est pas parce que vos deux parents ne sont pas diplômés que vous échouerez forcément, on enferme pas les individus dans les statistiques.

Extrait

Les proximités sociologiques entre parents renforcent les inégalités entre enfants

Les couples se forment fréquemment entre deux personnes qui ont poursuivi des études similaires ou appartiennent aux mêmes catégories sociales. En conséquence, la présence ou l’absence d’atouts en matière de diplôme, d’emploi ou de catégorie socioprofessionnelle du père et de la mère ont souvent tendance à s’additionner, d’où de fortes disparités au sein des enfants vivant avec deux parents. Parmi ces enfants, 32 % vivent avec deux parents bacheliers alors qu’ils seraient 22 % si les couples s’étaient formés au hasard. À l’inverse, la proportion d’enfants des couples vivant avec deux parents non bacheliers (40 %) n’aurait été que de 28 % si les couples s’étaient formés au hasard.

À tout âge, la proportion d’enfants vivant avec deux parents occupant un emploi a augmenté, du fait de l’emploi accru des mères : 53 % en 2005, contre 49 % en 1999. En revanche, la part des enfants n’ayant, en leur foyer, aucun parent occupant un emploi n’a pas baissé par rapport à 1999 (un sur dix).

D’une part, toujours plus d’enfants vivent dans une famille monoparentale ; tandis que, d’autre part, toujours plus d’enfants ont leurs deux parents en emploi : ces deux évolutions tendent à accroître les inégalités entre les enfants. En 2006, le taux de pauvreté des enfants des familles monoparentales est de 38 %, contre 13 % pour les enfants des couples (5 % quand les deux parents travaillent).

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mardi 6 janvier 2009

De l'art de jouer sur les mots

Samedi, alors que je lisais le Figaro du week-end tranquillement au coin du feu, j'ai remarqué un titre bizarre dans ce journal.


Dont acte. Le résultat du sondage m'intrigue mais après tout pourquoi pas. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je découvris l'infographie réalisée à partir des résultats du sondage.


Selon ce sondage OpinionWay, Nicolas Sarkozy ne semble - pour les Français sondés - ni sincère, ni proche, ni rassurant, ni à l'écoute, et encore moins rassembleur. Soit un journaliste chargé de réaliser l'infographie s'est trompé dans la légende, soit le journaliste qui a trouvé le titre de l'article ne sait pas lire un compte-rendu d'enquête. Lisons l'article pour en savoir plus...


En clair, les résultats de Nicolas Sarkozy, parmi la population qui a daigné le regarder le 31 décembre au soir, sont franchement mauvais, mais moins pire qu'il y a six mois. Le journaliste du Figaro peut donc logiquement conclure que "pour les Français, Nicolas Sarkozy est rassurant et rassembleur". On ne remerciera jamais assez Guillaume Tabard, ça c'est du grand journalisme !!

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lundi 5 janvier 2009

Le déficit budgétaire de la France se creuse : bien ou mal ?

A en croire le titre sur le site de 20 Minutes ce matin, rien ne va plus à Bercy : "les comptes publics dérapent", "le déficit s'aggrave", "le cauchemar économique continue", bref le vocabulaire employé est connoté très négativement pour qualifier un banal effet ciseau, peu étonnant en situation de crise. L'augmentation du déficit budgétaire est plus une conséquence normale (pour des keynésiens) du cauchemar économique qu'est le chômage, qu'un élément négatif supplémentaire.

William Vickrey, économiste post-keynésien, prix de la Banque de Suède en la mémoire de Nobel 1996, écrivait en 1993 :

"Le déficit n'est pas un péché économique, mais une nécessité économique. Sa fonction la plus importante est d'être le moyen par lequel le pouvoir d'achat non dépensé en consommation est recyclé en pouvoir d'achat par les emprunts et dépenses d'un gouvernement. Le pouvoir d'achat non recyclé devient non-achat, non-vente, non-production et chômage"


On voit donc que pour les keynésiens, un déficit budgétaire peut tout à fait se justifier par la recherche d'équilibres macroéconomiques (notamment le plein-emploi ou plutôt moins de chômage). Alors que les libéraux vont rechercher l'équilibre budgétaire quelque soit la conjoncture. Mais l'heure est au changement de paradigme, le Figaro consacre une pleine page à John Maynard Keynes pour lui décerner le titre d'homme de l'année 2009 (édition du 2 janvier 09, page 16). Comme quoi, tout peut arriver...

Mais ne faisons pas trop de plans sur la comète, il est encore bien difficile de savoir de quoi sera composé le déficit budgétaire 2009, d'une part parce que nous sommes le 5 janvier, et d'autre part parce qu'on ne peut pas encore savoir ce qui relèvera d'une vraie politique de relance de type keynésien (ce qui n'est pas tout à fait le cas du plan de relance à 26 milliards d'€ engagé par la France) et ce qui relèvera de la réaction mécanique vis-à-vis de la crise : l'effet ciseau de la stabilisation économique.

Effet ciseau ou "stabilisateurs automatiques"

En période de croissance faible (et encore plus en période de récession), l'emploi diminue, le chômage augmente. Si le chômage augmente, le total des indemnités versées aux chômeurs augmentent également (hausse des dépenses de l'Etat) alors que dans le même temps les ménages dépensent moins car les revenus de transferts ne remplacent pas les revenus du travail. S'ils dépensent moins, ils payent moins de TVA, principale recette de l'Etat. S'ils travaillent moins, ils payent moins d'impôts sur le revenu. Si les entreprises produisent moins, elles payent moins d'impôts sur les sociétés. On a donc dans le même temps une double réaction mécanique : la hausse des dépenses d'aide aux entreprises et aux chômeurs et la baisse des recettes fiscales. Ce n'est donc pas un "dérapage" au sens où on laisserait filer sciemment le déficit : on ne peut rien faire pour limiter cela, sauf à rompre le contrat social d'un côté et plonger l'économie dans une profonde dépression de l'autre.

Sources :
Les comptes publics dérapent, 20 Minutes, 5 janvier 2008
Eric Delattre, Petit dictionnaire des citations économiques, De Boeck, 2008.

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dimanche 4 janvier 2009

...et bonne année

Nous sommes en 2009, rien ne va plus et les jeux sont faits : le livret A suit la baisse des taux d'intérêts, Raul Castro annonce une année difficile aux cubains en guise de cinquantenaire du renversement de Batista, et le Figaro dans son édition du 2 janvier prévoit déjà que l'homme de l'année 2009 sera... John Maynard Keynes, avec une photo de l'économiste plus large qu'une feuille A4 !! Et comme si cela ne suffisait pas, j'apprends que depuis deux mois un nouveau blog intitulé "Comprendre" sévit sur la toile, c'est par ici !

Bonne année, et bonne rentrée !

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